L’humanité telle que nous la connaissons aujourd’hui a bien failli s’éteindre de nombreuses fois depuis l’envoi des premiers vaisseaux dans l’espace. Les crises humanitaires, écologiques, militaires ou économiques divisèrent les peuples de la terre pendant de nombreux siècles, jusqu’en 2075 où une initiative secrète de l’ONU, appuyée par de nombreux groupements d’individus plus ou moins recommandables infiltrés dans tous les gouvernements terriens, réussit à transférer le contrôle de l’intégralité des installations nucléaires terrestre dans un bunker à plus de dix kilomètres sous terre, dans le sous-sol de la Suisse.
Dès lors, une aire de paix forcée mais bénéfique s’instaura dans la crainte de représailles de la toute puissante ONU. Peu à peu, les gouvernements nationaux laissèrent place à un organisme unique, le comité d’administration mondial, qui régissait la vie d’une dizaine de milliards d’individus.
Privée de ses ancestrales rivalités internes, l’humanité se tourna vers l’avant et la technologie explosa dans une avancée exponentielle comme l’on en avait jamais vu, et qu’on ne vit plus jamais après. En quelques dizaines d’années, réglèrent les problèmes des crises alimentaires incessantes qui touchaient le tiers-monde puis mirent le monde au vert et endiguèrent le réchauffement climatique. Sans plus de défi majeur sur Terre, les Hommes se tournèrent vers l’espace et colonisèrent le système solaire.
La découverte de la propulsion ionique par une équipe de chercheurs donna un nouvel élan à la conquête spatiale, repoussant encore plus loin les limites d’une humanité qui était au beau milieu d’un âge d’or intellectuel sans égal.
Mais dans le plus grand secret, las de la domination imposée par l’ONU, d’autres chercheurs planchaient sur le moyen de renverser le comité d’administration mondial. Et tandis que les universités et laboratoires utilisaient leurs découvertes à des fins pacifiques, ils développèrent les applications les plus meurtrières qui soient à partir des technologies qu’ils découvraient.
L’humanité connu son premier vol hyper-spatial en 2110, grâce à un réacteur ionique modifié et sur-boosté volant grâce à la fusion du deutérium, et emmena son équipage à près de deux années lumières de la terre en seulement quelques minutes.
L’année 2120 fut la dernière que l’humanité unie connu. Les opposants à l’unité de la Terre et de ses colonies se firent de plus en plus virulents, multipliant les attaques contre les symbole de l’autorité mondiale, puis finirent par dévoiler leur atout ultime, la bombe Rockwell.
Utilisant un isotope récemment découvert et très instable du deutérium, cette arme dévastatrice avait plus de puissance que toutes les armes de l’ONU. Cédant au chantage, le comité d’administration mondial se retira. Mais la bombe Rockwell était trop instable et faute de contrôle approprié, explosa. La Terre fut vaporisé en un instant, l’onde de choc pulvérisa tout ce qui se trouvait aux alentours. Des milliards d’âmes s’envolèrent au même instant alors que l’onde de choc atteignait le soleil et déséquilibrait le fragile équilibre de sa combustion.
Ne pouvant absorber le surcroît d’énergie qui lui arrivait, la réaction nucléaire du soleil s’emballa et, sans rien pour la freiner, transforma l’astre du jour en un spectacle magnifique et terrifiant à la fois lorsqu’il se transforma en supernova.
Le cataclysme mortel balaya tout dans un rayon de plusieurs années-lumière, mais malgré l’importance de cet événement pour l’espèce humaine, il était sans commune mesure ,avec son impact sur la galaxie. En effet, la bombe Rockwell avait lors de son explosion, libéré des éléments aux effets inconnus dans l’espace. Une fois ces éléments propulsés par la supernova dans toutes les directions, les rares colonies humaines survivantes purent voir s’étendre la destruction à l’ensemble de leur bras de la galaxie en seulement quelques semaines.
Malheureusement l’effet le plus pervers et le plus dangereux restait à venir, accélérés bien au dessus de la vitesse de la lumière par toute une série d’explosions titanesques, une fraction infime des atomes nouvellement créés fini par atteindre le centre de la galaxie, composé d’un seul trou noir colossal. Là encore le Rockium, comme l’appelèrent les rares survivants, perturba la mécanique interne de ce monstre. Et tandis qu’une dizaine de vaisseaux de colonisations fuyaient la galaxie par l’hyper-espace, le trou noir vit se détruire l’équilibre qui le maintenait.
Gonflant dans des proportion qu’il n’est pas permis à l’Homme de concevoir, il absorba des milliards de systèmes stellaires jusqu’à atteindre le bord de la galaxie. Puis incapable de supporter sa propre masse, le trou noir s’effondra sur lui-même. Le déchainement d’énergies qui suivit perfora la trame de l’univers lui-même avant de s’éteindre dans une autre dimension, ne laissant qu’un vide obscur là ou l’humanité avait failli.
Six cent ans plus tard, à des distances astronomiques de l’ancienne place de la Voie lactée, les quelques vaisseaux qui avaient échappé au cataclysme arrivèrent dans la galaxie d’Andromède.
Les systèmes automatisé des vaisseaux sortirent les humains de l’hibernation artificielle dans laquelle ils étaient maintenus et atterrirent sur de nouvelles planètes, prêts à prendre un autre départ.
Alors ? ca vous botte ?
Sujet: synopsis d'un ogame_like 
Lun 19 Jan - 20:35
t'inquiete ...je suis a fond.....